Cher Philippe,

Je t'ai trouvé très beau hier soir au théâtre des Carmes, avec ta chemise noire entr'ouverte, tu étais même très sexy pour tes 60 balais.
Depuis quelques semaines, les médias se font l'écho de ton goût immodéré pour les amours tarifés.
Philippe, ô toi qui depuis "Molière" est mon ou plutôt un de mes fantasmes masculins, il aurait fallu que je le susse plus tôt.

Nous aurions pu tous deux, nous voir dans une chambre d'hôtel sordide, aux draps douteux sentant bon l'amour. J'aurais lavé ton petit oiseau et t'aurais fait une inflation et puis tu aurais choisi dans mon répertoire de services et sévices sexuels en tout genre la suite des réjouissances. Et tout cela pour rien.

Mais voilà qu'hier soir, en t'écoutant gueuler les poèmes psychédéliques que ton pote André avait probablement écrits sous l'effet du LSD, poèmes accompagnés par une guitare électrique stridente qui m'a perforé les tympans, je me suis dit que si tu jouis en beuglant de la sorte, et bien oui, cher Philippe, il vaut mieux que tu payes... des professionnelles.

Hier soir, au théâtre des Carmes tout transpirait le IN, le IN au prix du OFF, ce doit être ça le théâtre populaire, merci , Monsieur Caubère.